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17 novembre 2010

Conclusion

Il n’est pas facile de rester sain d’esprit dans un monde qui offre un choix si extraordinaire de folies.
(Ashleigh Brilliant, Pot-Shot)



L’enfer terrestre ne se transforme pas vraiment en paradis car la vocation de ce système est de nous apprendre l’amour à travers le labour de la souffrance, de la maladie et de la mort; ce paradoxe reste une utopie tant que nous souffrons d’amnésie.

Le face-à-face avec les obstacles de la vie matérielle nous oblige à considérer avec plus de lucidité l’identité humaine, éphémère, en opposition à celle de l’âme, immortelle. L’écoute intérieure et la confiance en notre intuition : un must! Car sous la guidance du Soi, il devient possible de dépasser les contraintes qui nous empêchent d’être vraiment créatifs et aimants. 

Les faux gourous sont légions. Plusieurs enseignants spirituels croient que pour être crédibles, ils doivent projeter une image de pouvoir et de perfection. Selon mon expérience, les êtres vraiment conscients et intègres sont capables de partager leur connaissance, leur sagesse et leur pouvoir au moment opportun sans camoufler les vulnérabilités et les faiblesses de leur nature humaine. La grandeur du maître est directement proportionnelle à sa simplicité.

L’on dit que le désir de créer des formes physiques est la note dominante de l’âme collective de la planète. Il semble que le transfert de l’acte créateur du plan physique au plan mental, ne se fera globalement qu’au moment de l’extinction de ce système solaire. Les amateurs de créations matérielles ont donc en masse de temps devant eux.

Par contre, si les conditions de vie terrestres ne vous intéressent plus, rappelez-vous qu’il n’y a pas de honte à démissionner.  Nous avons le droit de viser plus haut et plus beau, d’opter pour un destin lumineux… En attendant, nous pouvons entretenir des attitudes qui faciliteront notre transit vers des systèmes d’expérience où les relations de cœur à cœur et d’âme à âme sont privilégiées.

Bon voyage!
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Peut-être savez-vous que nous avons perdu un ami – façon de parler. C’était un grand écrivain, Frédéric Dard, mieux connu sous le nom de plume de San Antonio, bien qu’il ait fait paraître des livres sous les deux noms. Voici l’une des dernières phrases qu’il nous laisse en cadeau :
«Je suis un vieux fœtus blasé. Ma vie m’aura servi de leçon, je ne recommencerai jamais plus.»
C’est d’ailleurs aussi ce que les vrais réincarnationnistes disent. L’idée, c’est de ne plus recommencer.  
     - Jacques Languirand (Animateur de l’émission Par 4 chemins, 8 juin 2000, Radio-Canada) 

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