On peut constater que depuis la parution de ce
livre en 1999 (1) les théories et
hypothèses dont il est question dans les passages ci-après sont maintenant
d’usage courant. Nous disposons de drones capables de faire exploser des bombes
à grande distance en deux secondes, de communication instantanée illimitée, de
nanotechnologie, de «calculateurs hyper performants, l’équivalent d’un PC
multimédia dans une montre» (ou des lunettes), et ainsi de suite.
Il est maintenant possible de désintégrer complètement
un engin sans qu’il en reste aucune trace au moyen d’hyperfréquences, c’est-à-dire
sans explosifs traditionnels. Toutes les grandes puissances détiennent des
technologies de plus en plus sophistiquées en manipulation géomagnétique,
énergétique et électronique.
Si l’on admet l’hypothèse que «tout est énergie»
et que nous sommes désormais capables de la maîtriser du moins en partie (soit
de faire la pluie et le beau temps), il n’y a pas grand-chose qui peut barrer
la route à la destruction sauvage.
À vous de juger.
Chapitre 5; La
guerre spatio-temporelle (p. 97-98)
Nous savons que le temps ne s’écoule pas de la
même façon et cela en raison des phénomènes gravitationnels ou géomagnétiques
terrestres ou planétaires. Pour concrétiser notre exemple, lançons un satellite
équipé d’une horloge atomique vers l’espace. Après une période d’un mois, nous
constaterons que l’horloge atomique aura pris du retard. Le principe devrait
donc être le même sur terre. Le magnétisme terrestre n’étant pas identique en
tout point du globe, logiquement, il en est de même pour l’écoulement du temps.
Ce qui revient à dire que les objets situés sous un flux de champs électriques
ou magnétiques de forte puissance ne vieillissent pas de la même façon.
Dans
le cas des hyperfréquences, nous constatons un vieillissement prématuré des
matériaux utilisés. Nous retrouvons la même chose sous la forme d’un cancer ou
d’une leucémie chez un individu exposé de façon exagérée à des rayons X ou des
micro-ondes. Si des ondes stationnaires d’une puissance élevée stagnent sur leur
support, il devrait être possible avec l’aide d’un dispositif de constater des
écarts de temps. Si nous allons jusqu’à provoquer l’ionisation de l’air ambiant
immédiat avec un champ électrostatique en y additionnant un champ magnétique
afin de perturber la gravité, donc l’écoulement du temps, il doit être possible
d’y emprisonner un objet. En modulant ensuite cet ensemble par un deuxième
émetteur avec une fréquence variable, il devrait être possible de se projeter
vers le passé ou le futur. Nous retrouvons ici le principe des postes de radio
superhétérodyne.
Une
chose est certaine, c’est que pour faire fonctionner un tel ensemble, il faut
absolument disposer d’une source d’énergie très puissante, même pour les petits
objets. Alors pour le plus gros, il ne fait aucun doute que la présence d’un
réacteur nucléaire deviendra une nécessité. ...
Chapitre 6; La
guerre quantique (p. 101-110)
De l’électronique conventionnelle binaire sur
silicium, on va s’orienter inévitablement vers l’électronique quantique ou plus
précisément l’électrobiologie. On peut aller jusqu’à imaginer que l’on va
modifier les champs de gravitation dans le but de modifier l’écoulement du
temps, ce qui peut être nécessaire pour garder en vie les molécules
biologiques. Un calculateur biologique vivant se composant de puces contenant
des protéines, des enzymes, des neurones biologiques, est en train de devenir
réalité dans les centres et laboratoires ultrasecrets américains, notamment de
la Navy à Washington.
L’avantage réside dans les capacités phénoménales. Il reste encore
cependant à améliorer le temps de réponse. En
1989 j’avais émis l’hypothèse que l’on pourrait donner des ordres à un système
par la pensée. Aucune action physique n’est plus nécessaire, ce qui offre un intérêt
évident dans le cadre des missions spatiales, l’aviation, mais aussi dans le
domaine chirurgical. L’erreur informatique a peut-être été de suivre les
Américains comme un seul homme. Si on avait cherché à explorer d’autres voies,
si on s’était orienté vers l’étude des mécanismes biologiques partout présents
dans la nature, nous aurions probablement des calculateurs hyper performants,
l’équivalent d’un PC multimédia dans une montre. Même un calculateur doté de
processus parallèles ne peut prétendre supplanter un réseau de neurones
biologiques. Aujourd’hui les Américains tentent précisément de recopier les
phénomènes de la nature.
Vitesse supraluminique
(p.104-110)
Pour le Pr. de Broglie, la lumière est une onde
chargée de particules, des photons émis par le soleil. Ils ne se propagent pas
en ligne droite mais sous la forme d’une onde sinusoïdale. Cette théorie
débouche sur celle des quantas. Un photon est émis et propulsé par une autre
énergie (les tachyons?) lui donnant sa vitesse. Les particules suivent une
piste énergétique. Si l’on réalise un montage doté d’un quartz décomposant
l’onde lumineuse, on peut séparer les photons de son onde porteuse par
introduction d’un retard. On crée deux trains d’ondes. S’ils se rejoignent, il
y a interférence, produisant ainsi une lumière incohérente. Ce que nous
appelons vide cosmique ou atmosphérique est en réalité chargé d’énergie. Elle
serait égale à 1027 joules/cm3. Si nous pouvions la pomper, nous aurions des
milliards de kW/h, selon les calculs de Louis de Broglie, Bohr, Einstein…
La
vitesse de la lumière (symbolisée par la lettre «c» par la suite) est de
299.792.458 km/s dans le vide, loi de la relativité d’Einstein qui date de
1905. La distance terre-mars est de 195 millions de kilomètres. Une onde radio
conventionnelle mettra donc 21 minutes 5 secondes pour effectuer l’aller et le
retour. On imagine facilement les pertes de temps qui en résultent pour
télécommander un robot martien comme Roki.
En
réalité Mac Coll des laboratoires Bell de New Jersey écrivit dès 1932 qu’une
particule traverse une barrière dans délai mesurable. Eugène Wagner de
l’université de Princeton arriva à la conclusion en 1955 que dans certains cas
des particules vont plus vite que la lumière dans un tunnel. T.E. Hatmann avait
émis l’hypothèse et prouvé dès 1962 que certains photons pouvaient atteindre
une vitesse supraluminique. Ils doivent donc prendre l’énergie quelque part
(l’onde porteuse?). D’où l’importance des nouvelles expériences effectuées
depuis fin 1991 qui permettent de dépasser cette vitesse.
Des
expériences effectuées en 1992 par le physicien Günter Nimtz de l’université de
Cologne en Allemagne, ont abouti à la multiplication de la vitesse de «c» par 4,7.
En 1993 l’équipe de Raymond Chiao, Aenhraïm Steinberg et Paul Kwiat, ont réussi
à multiplier la vitesse de «c» par 1,7 fois à l’université de Berkeley en
Californie. L’expérience a été refaite par Ferenc Krauss de l’université de
Vienne, mais avec un filtre plus épais. Plus la barrière est épaisse, plus les
particules vont vite, contrairement à ce que l’on peut penser. Un filtre trop
fin provoque l’échec de l’expérience. Question : d’où vient l’énergie qui
permet à un photon d’aller plus vite que «c»?
Nous
faisons appel ici à la mécanique quantique, permettant à des particules
d’utiliser l’effet tunnel, pour aller encore plus vite. Les scientifiques,
surtout les astrophysiciens, admettent volontiers que si l’on dépasse la
vitesse de la lumière, on peut voyager dans le temps. Dans ce cas, cela
poserait un problème de causalité. L’effet ne peut en effet précéder la cause.
Dans le cas contraire, le risque de modifier l’avenir serait non nul, d’où
l’aboutissement vers la théorie des mondes multiples ou parallèles, ce que les
plus éminents physiciens du monde d’aujourd’hui pensent possible selon un
sondage. C’est ce que l’on pourrait traduire par une seule planète et plusieurs
avenirs différents ou que l’on appelle le paradoxe des grands-parents.
- Hypothèse A : si l’individu remonte vers le
passé et tue ses grands-parents, il ne peut naître, donc cette équation est
impossible. Si on applique la même logique à une particule, elle est aussi
perdue.
- Hypothèse B : par contre elle devient
possible si on crée un autre point d’intersection à partir de la date où l’on a
envoyé l’individu vers le passé, créant à partir de ce point un autre avenir
mais sur un autre plan, donc différent de celui dans lequel l’individu se
trouvait au départ. Il pourrait y avoir un monde où notre voyageur tue ses
grands-parents et empêche son double de naître, et un autre, où ses
grands-parents vivent, et lui permettent d’exister. On en revient à la
mécanique quantique, et à l’hypothèse du chat de Schrödinger, mort ET vivant à
la fois dans la même boîte.
Il
faut savoir qu’une photo très intéressante a été publiée en 1997. Elle concerne
une expérience réalisée par une équipe scientifique américaine, qui montre une
seule et même particule qui s’éloigne dans deux directions opposées. Si elle
est reproduite avec succès par d’autres équipes, cela confirmerait l’hypothèse
qu’une particule peut être en plusieurs points au même moment, ce qui contredit
les règles de la physique conventionnelle. On peut aussi déboucher par ce biais
sur la théorie des univers parallèles. Cette hypothèse pourrait ressembler à
s’y méprendre aux épisodes de la série SLIDERS. Bien souvent on constate avec
le temps que la réalité dépasse la fiction. Ce qui est fiction aujourd’hui peut
être réalité demain. (...)
Dans
les principes de la mécanique quantique, un interrupteur peut être ouvert et
fermé, et donc la lumière allumée ou éteinte. On se retrouve ici avec deux
états opposés et superposés, comme dans la théorie du chat de Schrödinger. On a
dans ce cas des champs gravitationnels sur plusieurs niveaux, d’où il découlera
des unités de temps. Cette idée sur les divers niveaux de champs
gravitationnels a aussi été émise par le chercheur Penrose, de l’université
d’Oxford, théoricien en physique moderne, colauréat du prix Wolff 88, avec
Stephen Hawking. Reste à réaliser une machine capable de générer une multitude
de champs gravitationnels de divers niveaux.
Les champs gravitationnels et l’écoulement
du temps sont indissociables. Ce qui marche sur des molécules peut marcher sur
un engin. Par le biais de ces champs il devient possible d’interférer sur les horloges
biologiques. (…)
Cela
constitue une explication aux observations par des radars d’ovni, auxquels on
attribue des possibilités extravagantes, comme apparaître et disparaître de
façon translucide. Dans de nombreux cas on a détecté des champs
électromagnétiques très intenses et parfois même des décalages temporels. Si on
avait un détecteur gravimétrique pour mesurer les perturbations des champs
gravitationnels, il ne fait aucun doute que l’on aurait pu constater des
modifications ainsi qu’une variation de l’écoulement du temps. Si cette
hypothèse est une réalité, dans ce cas la barrière du temps n’existerait plus
pour ces engins, car qu’on le veuille ou non, ils sont bien réels, même si leur
origine est indéterminée. Pour rejeter le phénomène, la plupart des
scientifiques partent du principe que le voyage durerait trop longtemps si on
devait passer d’une galaxie à une autre. Mais dans le cadre de la mécanique quantique,
si on se contente de changer de dimension, les distances et le temps n’existent
plus, et c’est une hypothèse qui peut résoudre un grand nombre de questions.
L’idée a aussi été émise par des chercheurs que ces engins pouvaient
venir de notre planète, mais d’une autre époque ou d’une autre dimension.
Pourquoi pas? Ce que les médiums sont capables de percevoir, pourrait être le
fait de personnes capables de changer ou de voir dans une autre dimension
pendant une période limitée. Il faut savoir que lors d’expériences en
laboratoires, que ce soit dans le domaine de la télékinésie ou de l’espionnage
précognitif, on constate des modifications temporelles et donc gravimétriques à
proximité des sujets dotés de capacités psychiques.
Ces thèmes paraissent farfelus, mais ils
sont très étudiés par les militaires. Ce qui semble aberrant pour le civil ne
l’est pas forcément pour l’élite militaire américaine. Pour mieux faire comprendre
ces phénomènes peu intuitifs, nous allons les illustrer :
* Pour
simplifier, il peut y avoir une dimension, la nôtre, où une action est visible
parce que se déroulant à la vitesse de notre dimension, qui pourrait être
superposée à une autre action, mais que nous ne pourrions pas voir, parce que
se situant dans une autre dimension, où l’écoulement du temps est différent.
* Cela
pourrait ressembler à un film d’une durée de deux heures, projeté sur un écran
de cinéma à une vitesse très accélérée de deux secondes. Résultat, nous ne
pourrions par voir les actions de ce film ni le film lui-même. Le processus
inverse est possible, car il est réversible.
* Il
pourrait aussi y avoir une dimension, où les actions au lieu de se dérouler
dans notre unité de temps normale, mettraient un millénaire. Au lieu de faire
un pas en une seconde, nous l’effectuerions en un millénaire. Cette action
serait donc invisible dans notre dimension.
Dans
l’ancienne technologie à tubes, pour les récepteurs superhétérodynes, il ne
faut pas oublier que c’est le mélange d’une fréquence avec une autre venant
d’un oscillateur local qui nous donne la fréquence résultant que l’on souhaite
écouter. L’ordinateur quantique à
superposition d’états pourrait être basé sur ce principe, en jouant sur
l’écoulement du temps par le biais de générateurs de champs gravitationnels.
Mais le même principe peut aussi être
réalisé avec des lasers de longueurs d’ondes différentes, ce qui serait
d’ailleurs beaucoup plus simple. Ces idées de base permettent aussi
d’aboutir à la théorie sur la communication instantanée d’état entre paires de
photons quelle que soit la distance, possibilité appelée «Lien fantôme» par
Einstein qui n’y croyait pas, contrairement à Bohr. Or depuis, l’existence de
ce lien a été prouvé, ne serait-ce que par Alain Aspect en 1981 au laboratoire
d’optique d’Orsay. (…) Cette expérience renouvelée un grand nombre de fois a
permis de constater que les deux photons sont déviés et réagissent de la même
façon en même temps.
Il est possible d’aller encore plus loin et
de réaliser une paire d’ordinateurs quantiques télépathiques, capables de
communiquer entre eux en un temps nul quelle que soit leur distance. On
peut imaginer l’intérêt d’un tel système dans le cadre des communications
spatiales. (…) Ce phénomène se joue des
distances et des lois de la physique conventionnelle.
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(1) Les
armes de l’ombre, MARC FILTERMAN; Éditions Carnot, coll. Cicéron (1999).
Marc Filterman a acquis son premier radar en 1976.
Il a quitté l’armée en 1985 pour se consacrer à des recherches sur l’électronique
de défense.
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