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14 septembre 2013

Réminiscences identitaires


La naissance n’est pas un commencement; la mort n’est pas une fin.
~ Chuang Tsu

Voici un extrait d’un livre sur la réincarnation, «You cannot die» par Ian Currie (1978). Un auteur crédible et sans prétention qui a colligé de nombreux cas de réminiscences – spontanées ou sous hypnose.

CHAPITRE 7

Un jour quelqu’un se présenta avec une caméra qu’il dirigea vers Robert. On entendit un «click» quand il tourna la poignée et Robert s’écria : «Non! Non! C'est comme ça qu'on m’a tué la dernière fois!» … il devint si hystérique qu'il a fallu le conduire chez un médecin.
~ Un jeune garçon se souvenant avoir été fusillé lors de la première guerre mondiale
(Joan Grant, Far memory; New York : Harper and Row, 1956, p. 155)

Naître deux fois n’est pas plus remarquable que de naître une seule fois.
~ Voltaire

Nous en savons pas mal sur ce qui se passe à la mort. Mais, il reste des questions sans réponses. Comme le dit l’adage : «Vous serez mort pour longtemps». Mais le serez-vous? Serez-vous mort pour «toujours»? Étonnamment, on peut répondre à cette question avec un certain degré de précision : vous pouvez vous attendre à être mort à peu près 50 ans.

La majorité des Occidentaux voit la réincarnation comme une fantastique superstition, et trouve difficile d’imaginer comment on ait pu développer doctrine aussi bizarre. Elle a la même origine que toutes les idées dont dérive ce livre : l’expérience humaine concrète. Et, il n’y a qu’une seule expérience humaine qui puisse être à l’origine de la notion de réincarnation : les souvenirs de vies antérieures.

(Étude de cas) 

La femme au cabinet de la psychologue était née en 1938. En état d’hypnose  profonde, Anna régressait dans le temps, année après année. Rien jusqu’à 1917. Soudainement, elle s’est retrouvée dans un séjour, regardant par la fenêtre. Sa voix était triste. Elle vivait dans une petite ville, et sa vie l’ennuyait. Mais, où était-elle? Elle l’ignorait. On lui suggéra de prendre un journal et vérifier. C’était la ville de Westfield, au New Jersey.

Compte-rendu de la psychologue :
«Elle décrivait son attachement pour la maison où elle vivait, et me racontait comment elle  avait fabriqué les rideaux suspendus à la fenêtre. Je l’ai invitée à voir ses voisins et amis, puis à me décrire les boutiques de la rue principale; elle a pu me fournir beaucoup de détails. Elle se sentait agitée et insatisfaite de sa vie. Elle avait besoin de stimulation. Elle s’est retrouvée mêlée à un complot de vente au noir de fournitures de guerre provenant du gouvernement. Son conjoint était dans l’armée, mais basé outremer. Elle ne ressentait aucun attachement envers lui. 
       Je la pressais de me donner des preuves que je pourrais vérifier, et j’ai été récompensée par une multitude de détails. Le nom du pharmacien au coin de la rue, le nom et la description du chef de police, le nom du constable de la ville qui avait découvert le trafic. Anna parlait de sa maison, située sur la rue Mud Lane; elle me donna plusieurs autres noms de rues et de lieux. Elle me décrivit le feu de 1896, et me dit que l’alarme avait sonné  dans son école, même si le feu était à une bonne distance.
       J’ai investigué son implication dans la vente au noir. Sa voix tremblait d’émotion et elle décrivait sa peur d’être découverte, et sa honte à la pensée d’être accusée d’en avoir profité pendant que son mari se battait outremer. Elle parlait de la haine envers les Allemands et de l’emballement de sa communauté pour les idées grandioses et la gloire de la guerre. C’était comme si tous les sentiments et toutes les attitudes des petites villes américaines avaient soudain envahi mon bureau. Quand je l’ai amenée vers la façon dont elle est morte dans cette vie-là, j’ai été surprise de découvrir qu’elle s’était suicidée : ‘J’ai posé le revolver sur ma tempe et tout ce que j’ai vu alors ce sont de magnifiques couleurs. Je n’ai pas entendu l’explosion. Oh! Je n’ai pas oublié – je suis encore consciente de tout’.»

La psychologue a découvert qu’il y avait effectivement une ville appelée Westfield au New Jersey. Intriguée, elle décida de la visiter. À son arrivée, elle constata que les archives historiques de la ville étaient particulièrement bien répertoriées, et le journal local avait été microfilmé depuis 1885. Elle a trouvé des confirmations de presque tout ce qu’Anna avait dit, notamment l’alarme déclenchée dans l’école – c’était la seule alarme de la ville. Anna avait dit que le chef de police de Westfield était un homme de belle apparence dont le nom était O’neil. Une vieille photo le confirma – il paraissait bien en effet et portait une luxuriante moustache. Le nom du pharmacien était aussi exact. Il en fut ainsi à propos des moindres détails. Mais Anna avait dit qu’elle vivait sur Mud Lane, et ce nom n’apparaissait pas au registre des noms de rues. Une investigation plus poussée indiqua qu’en 1924, le chemin avait été pavé – donc il n’était plus boueux; alors on l’a baptisé Crestwood Drive.

Et finalement, il ne restait qu’un détail à vérifier, le dernier lieu de chacune de nos vies – le cimetière. La psychologue a retrouvé le lot familial et les pierres tombales des membres de la famille qu’Anna avait identifiés, mais il n’y avait pas de pierre tombale à son nom. Or, les suicidés étaient souvent enterrés dans des caveaux non identifiés, et le relevé du cimetière en incluait un dans le lot familial. L’occupant n’était pas identifié. Mais l’année de l’enterrement était enregistrée : 1917.
(…)

La recherche sur la réincarnation ne devrait pas être prise à la légère. Déclarer que nous avons tous vécu antérieurement est très dérangeant, et cela ne peut se faire avec intégrité sans investigation. De telles investigations ont été poursuivies depuis une douzaine d’années avec une objectivité scrupuleuse. Et la seule conclusion qui reste de cette recherche est que la réincarnation n’est pas une théorie, c’est un fait.

Le professeur de psychologie, Ian Stevenson est un leader dans ce domaine. Il a colligé 1700 cas de personnes qui se souvenaient de leurs incarnations passées. Leurs souvenirs étaient vivaces, et absolument convaincants.

Dans un cas typique, l’enfant, aussitôt qu’il est en âge de parler (habituellement à deux ou trois ans) commence à dire qu’il a été quelqu’un d’autre, et il insiste. La plupart des parents font de grands efforts pour décourager ses affirmations. Mais l’enfant insiste. Il dit que son histoire est vraie, même si on le punit à cause de cela. Et pour prouver ses dires il fournira beaucoup de détails concernant sa vie précédente, incluant son nom, son adresse, et demande d’être conduit à son ancienne maison. Quand on vérifie les données, elles sont exactes la plupart du temps. Si on l’amène dans le voisinage il est capable de conduire les enquêteurs au bon endroit et de noter correctement les changements depuis sa « mort ». La maison qui était blanche est maintenant verte; l’arbre à côté a été coupé; le commerce de l’autre côté de la rue n’existe plus. S’il voit des personnes encore vivantes, il peut les identifier. Ces identifications déclenchent d’intenses émotions. Un enfant de trois ans pourrait reconnaître son ancienne épouse et l’appeler pas son surnom, courir l’embrasser, s’adresser à elle comme son époux, et déclarer qu’il veut vivre avec elle plutôt qu’avec ses parents actuels.

Les souvenirs peuvent largement varier en matière de clarté et de détails. Même ceux qui ne permettent pas d’identifier une personnalité spécifique, les fragments de souvenirs sont généralement vivaces et souvent anxiogènes – ce qui rend les parents encore plus circonspects.

À suivre : les recherches de la psychologue Helen Wambach.

Vous aimerez peut-être : Changement de fréquence 5
http://situationplanetaire.blogspot.ca/2011/11/changement-de-frequence-5.html

En complément, un documentaire qui circule depuis 2004 à propos du jeune James "3" qui se souvenait avoir été pilote de guerre durant la dernière guerre mondiale et était capable de fournir une quantité de détails étonnants. Les scientifiques ont prétendu qu'il s'agissait d'un canular. Well...



Et un exposé d'Ian Stevenson
Scientific Evidence for Reincarnation by Dr Ian Stevenson
https://www.youtube.com/watch?v=PbWMEWubrk0

Reincarnation pioneer, Dr Ian Stevenson presents cases of children who claim to remember previous lives, and people with birth marks and birth defects.

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