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04 août 2016

Marre du karma évolutionniste?

En préambule

J’ai lu une analyse très intéressante sur le phénomène Pokémon Go : «The death of reality», par Andrew Potter (National Post, 22 juillet 2016).


Illustration : Chloe Cushman / National Post

Extraits :

En observant le flux des événements au cours des deux dernières semaines, il est difficile d'éviter le sentiment que quelque chose de très fondamental s'est passé dans notre culture et sa connexion à ce que nous avions l'habitude d'appeler la réalité.
[...] 
     Le «où» et le «quand» de l'existence – c'est-à-dire le fait que les gens occupent une place spécifique dans l’espace-temps – a, bien sûr, été d'une importance primordiale pendant toute l'histoire de l'humanité. Mais il semble que ce ne soit plus le cas. Il a été supplanté par un mode d'existence qui est mobile, branché et virtuel.
     La mort de la réalité et le triomphe de la virtualité est d'abord et avant tout une prouesse technologique. Mais elle diffère des précédents développements technologiques à quelques égards. Le plus marquant est qu’elle s’est rapidement implantée et a dominé toute la planète sans égard au statut économique, aux convictions idéologiques et au développement social ou politique. Presque du jour au lendemain, la virtualité est devenue quelque chose s’approchant de la culture humaine universelle qui restera presque certainement triomphante à long terme.
[...] 
     Cette nouvelle virtualité annonce-t-elle une étape décisive? C'est-à-dire, avons-nous définitivement atteint la mort de la réalité? Il est difficile de voir comment il pourrait en être autrement. [...] 
     La connexion essentielle  nécessaire aux technologies virtuelles s’applique à la collection de hipsters nostalgiques, de foodies et d’adeptes du «faits-le toi-même», de nos jours associés à la contre-culture. Car de leurs divers engagements à tout ce qui est rétro, local et artisanal, ces communautés tirent leur oxygène de l’aspect «partage social» de la virtualité. Mais alors, une question surgit : comment les gens faisaient-ils pour savoir quoi manger avant qu’ils puissent envoyer des photos de leur repas aux autres? 
     Ce qui nous amène à Pokémon Go, un jeu dont l'engouement initial est lourdement basé sur la nostalgie que de nombreux adultes ressentent pour leur premier jeu vidéo tant aimé quand ils étaient enfants. 
     La version intégrale et originale de l’essai de Fukuyama (1989) intitulé The End of History and the Last Man, élabore assez longuement sur le genre de personnes que nous allons devenir à la fin de l'histoire. Il emprunte à Friedrich Nietzsche le terme «les derniers hommes», à savoir, des gens qui sont las de la vie, qui ne prennent aucun risque et ne recherchent que le confort et la sécurité. Ils sont totalement dépourvus d'individualité, de créativité et d’ambition. 
     La vision de Fukuyama de la fin de l'histoire est tout aussi sombre. Viendra un temps où l'audace, le courage et l'imagination auront été supplantés par le consumérisme. Viendra une nostalgie généralisée pour l’époque où l'histoire existait. Et la potentielle violence sera tempérée par ce qu'il appelle «l’entretien perpétuel du musée de l'histoire humaine». 
     Relisez-le, puis regardez la multitude de gens inconscients qui déambulent en plein jour, rivés à leurs téléphones, et qui essaient d’attraper un Pokémon, alors que Donald Trump continue son ascension au pouvoir. Voilà les derniers hommes de la virtualité.
     Fukuyama s’inquiétait qu'à la fin de l'histoire, la nostalgie serait perçue comme une échappatoire à l'ennui du présent. À la fin de la réalité, la nostalgie sera l’endroit où les gens se cacheront pendant que le monde s’embrase.

Article intégral (en anglais) :
http://news.nationalpost.com/full-comment/andrew-potter-the-death-of-reality

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Revenons au karma évolutionniste. Pour moi, cet article peut signifier que les humains se préparent à passer graduellement de la troisième vers la quatrième dimension (ou monde astral notamment virtuel). Toutes les espèces ne sont-elles pas menacées d’extinction en raison de l’éco-suicide que nous perpétuons allègrement?

99% de la population mondiale actuelle est au niveau primaire et collégial du système scolaire karmique… Les post-doctorants s’ennuient à mourir car plus ça change, plus c’est pareil (seuls le décor et les costumes – de chair – changent).

Alors, si vous faites partie du 1% des finissants, voici un florilège de citations qui pourraient vous aider à dédramatiser ou à prendre votre mal en patience durant votre dernière incarnation sur terre. Quittons la terre en riant, sans juger; nous avons tous eu nos belles heures d’inconscience… et peut-être en avons-nous encore.

Par exemple, le karma, c’est quand tu t’incarnes en Warren Buffet et que dans une incarnation subséquente tu t’incarnes en Afro-Américain sans-abri. Rien comme l’expérience pour comprendre... Et, n’oublions pas que : «à la fin de la partie, le Roi et le Pion retournent dans la même boîte» (proverbe italien).

Si l’espèce humaine disparaît et que la terre entreprend une remise à neuf extrême, eh bien le 99% devra attendre une couple de millénaires avant de reprendre ses classes dans la troisième dimension.



Le point de vue de quelques personnes connues et inconnues  

«Je crois au destin. Parfois, cela signifie un vieux barbu assis sur un nuage et qui tire les ficelles; parfois cela signifie des atomes tourbillonnant aléatoirement dans un univers sans joie; parfois cela signifie que tout est prédéterminé, merci au crédit karmique des vies antérieures.» ~ Kyle MacLachlan

«À l’instar de la gravité, le karma est si fondamental que souvent nous ne le remarquons même pas.» (~ ?)

«Contrairement aux idées reçues, le karma n'a rien à voir avec la punition et la récompense. Il fait partie du système d'exploitation de notre univers holographique binaire ou dualiste seulement pour nous enseigner à devenir responsables de nos créations – et toutes nos expériences sont nos créations.» (~ ?)  

«Mes actes sont mes seules vraies possessions. Je ne peux pas échapper aux conséquences de mes actes. Mes actions sont le terrain sur lequel je suis ancré.»
~ Nhất Hạnh Thích

«Indépendamment de ce que nous faisons, notre karma n'a aucune prise sur nous. Pour passer de mortel à Bouddha, vous devez mettre fin au karma, entretenir votre conscience, et accepter ce que la vie vous apporte.» ~ Bodhidharma

«Je ne mépriserais jamais un homme, une femme ou un enfant. Nous sommes tous pareils. Tout ce que nous faisons nous revient, et le karma nous donne parfois des coups de pied au cul à la fin de la journée.» (~ ?)

«D’une part, nous savons que tout arrive pour une raison quelconque, qu’il n'y a ni erreurs ni coïncidences. D'autre part, on nous a appris que nous ne devions jamais abandonner, sachant qu'avec de bons outils et de l'énergie, nous pouvions inverser tout destin ou karma. Alors, que faire? Laisser la lumière décider ou ne jamais abandonner? La réponse est : les deux.» (~ ?) 



«Je crois que les lois du karma ne s'appliquent pas au show-business où de bonnes choses arrivent à de mauvaises personnes assez régulièrement.» ~ Chuck Lorre

«Le karma, la mémoire et le désir sont seulement le logiciel de l'âme. Un conditionnement que l'âme subit afin d’accumuler de l’expérience. Et c'est un cycle. Chez la plupart des gens, le cycle est une réaction conditionnée. sans cesse, ils font et refont la même chose.» (~ ?)

«Juste faire la bonne chose, c'est du karma instantané : «je suis fière de moi».»
~ Linda Thompson

«Être généreux ou aider quelqu’un fait en sorte que je me sens bien, alors je ne le fais pas en espérant un retour de karma profitable.» ~ David Schwimmer

«Je crois en la chance, au destin, et je crois au karma, que l'énergie que vous projetez dans le monde vous revient.» ~ Chris W. Pine

«Qu’on croit ou non à la survie de la conscience après la mort, à la réincarnation, et au karma, tout cela a néanmoins de sérieuses répercussions sur notre comportement.» ~ Stanislav Grof

«Croire ou ne pas croire au karma n'a aucun effet sur son existence, ni sur ses conséquences sur vous. C’est comme s’imaginer qu’en refusant de croire à l'océan cela pourrait nous empêcher de nous noyer.» (~ ?)  

«J'avais l'habitude de voler beaucoup. Mais je ne le fais plus, parce que je crois au karma.» ~ Andy Dick

«Tant que le karma existe, le monde change. Il y aura toujours du karma à gérer.»
~ Nina Hagen

«Chaque chose regrettable qui se produit, par exemple le meurtre de mes parents, j’en suis responsable. Je suis responsable d'être le fils de deux personnes qui ont été assassinées. Je n'ai rien fait pour causer leur meurtre. Mais, si j’en souffre, c'est mon karma; c’est le karma que j'ai manifesté dans cette vie-ci, par le biais de ces circonstances particulières.» ~ Patrick Duffy

«Je ne sais pas ce que font les personnes religieuses. J’aurais aimé être chrétienne avec cette foi aveugle que Dieu s’occupe de tout. Dans le bouddhisme, vous avez l’impression que vous avez une responsabilité face aux situations, et que vous pouvez modifier votre karma (destin).» ~ Marcia Wallace

«Le processus conscient est reflété par l'imagination; le processus inconscient est reflété par le karma – une production d'actions divorcées et aliénées de la pensée.» ~ William Irwin Thompson

«D’une façon, j'aime bien le karma : il fait tout le sale boulot pour moi.» (~ ?)

«J'espère simplement que le karma aura envers vous, les méchants, la même miséricorde que vous avez eue envers les moins fortunés.» (~ ?)

«Bien entendu, je ne souhaite rien d’horrible à personne, mais le karma est parfois étonnant.» (~ ?)

«Le karma ce n'est pas seulement des problèmes, c’est aussi les surmonter.» (~ ?)

«Nous apprenons par l’expérience que l’homme n’apprend jamais rien par l’expérience. Le martyre est la seule façon dont un homme peut devenir célèbre sans compétence.» ~ George Bernard Shaw


Twain le rebelle – «Quand je pense à toutes les personnes désagréables qui sont partis pour un monde meilleur, je suis certain que l’enfer ne doit pas être si terrible que ça.» ~ Mark Twain

«Le paradis est fondé sur le favoritisme. Car si c’était sur le mérite, vous resteriez à la porte et votre chien y entrerait.» ~ Mark Twain

21 février 2016

Les systèmes de «santé»

Ce que raconte Elisabeth Kübler-Ross (1) se passe entre 1995-1997, aux États-Unis. Plus récemment, tous les efforts d’Obama pour améliorer le système de santé ont invariablement été contrecarrés par les républicains.

Ici, nous jouissons (pour combien de temps encore?) d’un régime universel :
   Le système de santé et des services sociaux, tel que nous le connaissons, a été institué en 1971 à la suite de l'adoption de la première Loi sur les services de santé et les services sociaux par l'Assemblée nationale du Québec. Le système québécois est public, l'État agissant comme principal assureur et administrateur. 
   Deux régimes universels permettent à l'ensemble de la population d'obtenir des services hospitaliers et médicaux à la charge de l'État :
- le régime d'assurance hospitalisation, instauré en 1961;
- le régime d'assurance maladie, créé en 1970. 
   De plus, certains services sont offerts gratuitement à des groupes en particulier, selon des critères précis, tels que les services dentaires, les services optométriques et les appareils suppléant à une déficience physique.
   Par ailleurs, en 1997, le régime général d'assurance médicaments est venu compléter la couverture publique de la population québécoise dans le secteur de la santé. Il s'agit d'un régime mixte universel, fondé sur un partenariat entre l'État et les assureurs privés. Ajoutons que les régimes privés d’assurance collective couvrent, outre les médicaments, certains services non assurés par les régimes publics. (Site du ministère)

Or, notre gouvernement actuel semble nous acheminer subtilement vers la privatisation des services. Si cela se concrétise, il faudra conséquemment avoir recours à des compagnies d’assurances qui, selon les rumeurs, pourraient se donner le droit de déterminer qui mérite d’être assuré ou non, en fonction des habitudes de vie et du dossier médical du demandeur. Autrement dit, comme un dossier de bonne conduite en assurances automobiles. Hum... 



Mémoires de vie, mémoires d’éternité
Elisabeth Kübler-Ross
Pocket 1998
Titre de l’édition originale :
The Wheel of Life: A Memoir of Living and Dying; Scribner 1997 

[Extrait] 

... Je reconnais que je n’étais pas une malade idéale. J’ai subi des examens tomodensitométriques, puis une IRM et enfin un check-up complet, tout cela confirmant ce que je savais déjà : j’avais été victime d’une congestion cérébrale. 
   En ce qui me concerne, cette attaque n’était rien comparée à la souffrance que me causaient les méthodes de soins actuelles. J’ai d’abord dû supporter une infirmière hostile, puis l’incompétence stupéfiante du personnel soignant. Au cours de mon premier après-midi dans cet hôpital, une infirmière a essayé de redresser mon bras gauche, qui était bloqué dans une position recourbée et qui me faisait si mal que je ne pouvais même pas supporter l’effet d’un courant d’air. Lorsqu’elle s’est emparée de mon bras, je lui ai fait une prise de karaté avec mon bras valide. Elle a alors appelé deux autres infirmières pour me maîtriser. «Faites gaffe, c’est une bagarreuse», dit la première infirmière aux deux autres. [...] 
   L’aide médicale à domicile ne valait guère mieux. Pour la première fois de ma vie, je bénéficiais de l’assistance médicale pour les personnes âgées et les handicapés, et j’ai pu découvrir ainsi les graves insuffisances de ce système. [...] 
   L’univers des services de santé est kafkaïen. Deux mois après mon attaque, même si je continuais à souffrir d’une paralysie, ma physiothérapeute m’a annoncé que ma compagnie d’assurances avait décidé d’arrêter tout traitement. «Docteur Ross, je suis désolée, mais je ne pourrai plus venir, m’a-t-elle dit. Ils ne veulent plus rembourser les soins.» 
   Comment peut-on traiter un malade de cette manière? Ma sensibilité de médecin en fut terriblement offensée. Après tout, la médecine était ma vocation. Je m’étais sentie honorée de traiter des victimes de la guerre. Je m’étais occupée de malades considérés comme incurables. J’avais consacré toute ma carrière à enseigner aux médecins et aux infirmières à faire montre de plus de compassion. En trente-cinq années de pratique, je n’avais jamais fait payer un seul patient. 
   Et maintenant, voilà ce qu’on me disait : «Ils ne veulent plus rembourser les soins.» 
   C’était donc cela, la médecine moderne : une décision absurde prise par un fonctionnaire quelconque qui n’avait jamais vu le malade? La paperasserie avait-elle remplacé le souci du bien-être d’autrui? 
   Je trouve personnellement qu’aujourd’hui on ne respecte plus aucune valeur. 
   La médecine moderne est complexe et la recherche est coûteuse, mais les patrons des grandes compagnies d’assurances et des organismes privés de préservation de la santé ont des salaires annuels qui atteignent des milliards de dollars. [...] 
   Il fut un temps où la médecine ne s’intéressait qu’à la guérison, et non à la gestion. Il faut absolument qu’elle retrouve cette déontologie. [...] Il faut qu’ils (médecins, infirmières et chercheurs) placent leurs semblables – qu’ils soient riches ou pauvres, blancs ou noirs – au premier rang de leurs priorités. [...] 
   La mort en elle-même est une expérience merveilleuse et positive, mais le processus de la mort, lorsqu’il se prolonge comme le mien, est un véritable cauchemar. Il sape vos facultés, surtout la patience, l’endurance et la sérénité. Tout au long de l’année 1996, j’ai dû lutter contre une souffrance permanente et les limitations que m’imposait ma paralysie. On doit s’occuper de moi jour et nuit. Si on sonne à la porte, je ne peux pas aller ouvrir. Quant à l’intimité, elle appartient désormais au passé. Après quinze années de totale indépendance, c’est une dure leçon. Des gens entrent et sortent de chez moi. Parfois, ma maison ressemble à la gare de New York. Parfois, elle est trop calme. 
   Quel genre de vie est-ce là? Une vie misérable. 
   En janvier 1997, au moment où j’écris ces lignes, je dois dire honnêtement que j’ai hâte de «passer l’examen final». Je me sens très faible, j’ai mal en permanence et de suis totalement dépendante. [...]

Parmi les recommandations d’Elisabeth Kübler-Ross :

- Vous devriez vivre pleinement jusqu’à votre mort.
- Il est important de ne faire que ce que l’on aime faire. Peut-être êtes-vous pauvre, ou affamé, ou encore vivez-vous dans un endroit minable, mais vous devez vivre pleinement votre vie. Et, à la fin de vos jours, vous considérerez votre vie comme une bénédiction parce que vous aurez accompli ce pour quoi vous étiez venu sur terre.
- La plus difficile leçon est d’apprendre à aimer de manière inconditionnelle.
- Il n’y a rien à craindre de la mort. Elle peut être la plus merveilleuse expérience de votre vie. Tout dépend de la façon dont vous avez mené votre existence.
- La mort n’est qu’une simple transition conduisant à un plan d’existence où la souffrance et l’angoisse sont inconnues.
- L’amour permet de tout supporter.
- Mon voeu le plus cher est que vous essayiez de donner davantage d’amour au plus grand nombre possible de gens.
- La seule chose qui soit éternelle est l’amour.

«Nous devons enseigner aux enfants de la prochaine génération en très bas-âge qu’ils sont responsables de leur vie. Le don le plus merveilleux de l’humanité, et aussi le plus affreux, est d’avoir le libre-arbitre. Nous pouvons faire des choix motivés par l’amour ou par la peur.»

«L’ultime leçon est d’apprendre comment aimer et être aimé inconditionnellement.»
(The Wheel of Life, 1997)

«Nous courons après des valeurs qui, à la mort, tombent zéro. À la fin de votre vie, personne ne vous demande combien de diplômes que avez obtenus, combien de manoirs vous avez construits ni combien de Rolls Royce vous pouviez vous payer. Voilà ce que vous enseignent les mourants.» (On Life After Death)

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(1) Dr. Elisabeth Kubler-Ross (1926-2004) est une psychiatre et une psychologue helvético-américaine, pionnière de l'approche des «soins palliatifs» pour les personnes en fin de vie. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment : On Death and Dying. Un autre livre, On Life After Death, inclut des informations tirées de ses années de travail avec les mourants, des résultats de recherche approfondie sur la vie après la mort, et ses propres impressions et opinions sur ce sujet fascinant et controversé. Elle prend sa retraite en 1996 et, après plusieurs accidents vasculaires cérébraux qui vont la handicaper, elle meurt à 78 ans, à Scottsdale, en Arizona. http://www.ekrfoundation.org/

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Un à-côté particulièrement sombre 

Une des choses qui m’a sidérée dans ce récit autobiographique c’est l’incendie de sa maison, d’origine criminelle, et notamment le motif. Pourquoi ce geste? Ignorance et peur : pas de meilleur passeport pour la violence.



«Depuis le jour où j’ai annoncé mon projet de créer un centre de soins pour les bébés atteints du sida, les habitants du comté de Highland s’y sont farouchement opposés. Comme ils ne savaient pas grand-chose du sida, leurs peurs ont vite pris une ampleur considérable. Pendant mon absence, un ouvrier du bâtiment que j’avais licencié s’est mis à raconter des mensonges un peu partout sur le sida et à demander aux gens de signer une pétition contre moi. ‘Signez si vous ne voulez pas que cette femme introduise le sida dans notre comté’, disait-il aux gens. 
   Il a fait du bon travail. [...] Il était près de minuit lorsque la réunion [d’information] s’est achevée. Ces gens-là me haïssaient. ... Mes assistants, les intervenants invités et moi-même avons été escortés jusqu’à la sortie de l’église par plusieurs policiers qui nous ont ensuite suivis jusqu’à ma ferme. J’ai alors dit à mon ami que je ne savais pas pourquoi la police se montrait si amicale. ‘Idiote, ils ne sont pas amicaux, m’a-t-il répondu en secouant la tête en signe d’incrédulité. Ils ne font que s’assurer que personne ne sera lynché ce soir.’ 
   Après cet épisode j’étais devenue une cible facile. Quand je faisais mes courses en ville, on m’appelait ‘l’amie des nègres’. J’ai reçu quotidiennement des menaces de mort par téléphone. ‘Tu vas crever comme tes petits chéris de bébés sidaïques.’ Le Ku Klux Klan fit brûler des croix sur ma pelouse. D’autres ont tiré sur mes fenêtres. Le plus ennuyeux dans tout cela, c’était que chaque fois que je voulais sortir de chez moi, j’étais victime d’une crevaison. Étant donné que je vivais dans un bled perdu, c’était un grave problème. Il était évident que quelqu’un sabotait mon camion. 
   Finalement, je me suis cachée un soir pour surveiller la grille d’entrée de ma ferme, l’endroit où se produisaient régulièrement ces crevaisons. Vers deux heures du matin, j’ai vu six camionnettes découvertes qui passaient lentement devant la grille d’entrée. Les conducteurs se sont alors mis à jeter des bouts de verre et des clous. J’ai compris que je devais me montrer plus malin qu’eux. Le lendemain, j’ai creusé un trou au bout de mon allée de garage et j’ai installé dessus une barrière canadienne – une grille en métal qui laisserait passer les clous et les bouts de verre. Je n’ai plus eu de pneus crevés, mais j’étais toujours aussi impopulaire à Healing Waters. 
   Un jour, alors que j’étais sortie travailler, un camion a ralenti et le conducteur a hurlé quelque chose d’horrible à mon intention. Puis il est parti sur les chapeaux de roue, mais j’ai eu le temps de remarquer l’autocollant fixé sur le pare-choc et sur lequel était écrit ‘Jésus est le chemin’. Il n’est certainement pas ce chemin-là et, devant cette nouvelle déconvenue, je n’ai pu m’empêcher de crier : ‘Qui sont les vrais chrétiens dans ce coin?’ 
   Cette époque était marquée par la violence et la haine, le sida était perçu comme l’une des grandes malédictions de notre temps.»



«... Le 6 octobre 1994, ma maison fut incendiée. Elle a brûlé complètement, et j’ai tout perdu. Tous mes documents furent détruits. Tout ce que je possédais avait été réduit en cendres. [...] Il était près de minuit. À quelques kilomètres de la maison, j'ai aperçu les premiers signes de l'incendie : des colonnes de fumées et de flammes se détachaient sur un ciel parfaitement noir. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'un terrible sinistre. De près, la maison, ou ce qu'il en restait, était à peine visible derrière le rideau de flammes. J'ai eu l'impression de me trouver au milieu de l'enfer. Les pompiers me dirent qu'ils n'avaient jamais rien vu de pareil. [...]
   J’étais effondrée : cette catastrophe était incompréhensible. Parmi tout ce que j’avais perdu, il y avait les journaux intimes où mon père relatait mon enfance, mes papiers et journaux personnels, quelque vingt mille observations se rapportant à ma recherche sur la vie après la mort, des centaines de milliers de pages de documentation, de notes et de textes scientifiques, ma collection d’objets d’art, de photos et de vêtements indiens... tout, j’avais tout perdu. [...] Étant donné qu’il ne servait à rien de nier la perte que je venais de subir, je l’ai acceptée. Que pouvais-je faire d’autre? Après tout, il ne s’agissait que d’un ensemble d’objets et, quelle qu’ait été leur importance sentimentale ou matérielle, ils n’étaient rien en comparaison de la valeur de la vie. J’étais indemne. Mes deux enfants, Kenneth et Barbara, étaient sains et saufs. Quelques pauvres types avaient bien réussi à réduire en cendres ma maison et tout ce qu’elle contenait, mais moi, ils n’avaient pas pu me détruire.»

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«Je n'admire pas Jésus sans réserve. Au milieu des admirables élans de mansuétude que nous transmet l'Évangile, il se rencontre des préceptes impitoyables. C'est ce qui explique comment Jésus peut être à la fois le Dieu des coeurs tendres et des fanatiques.» ~ Louise Ackermann (Pensées d'une solitaire)

24 décembre 2015

Métempsycose

Pourquoi avoir peur de l’apocalypse zombie quand on est déjà zombie?



Métempsycose

À Georges Lorin.

Longtemps après que toute vie
Sur la terre veuve aura cessé,
Les tristes ombres des humains,
Les âmes plaintives des humains,
Reviendront visiter
La terre veuve
Où toute vie aura cessé.

Elles quitteront les corps nouveaux
Que la tyrannique droite de Dieu
Aura assigné à leur destinée pérégrine,
Dans quelque planète lointaine,
Et pieusement viendront visiter
La terre veuve.

Alors, leur prunelle spirituelle
Et leur immatérielle oreille
Reconnaîtront les formes, les couleurs et les sons
Qui furent les œuvres de leurs mains assidues,
Durant les âges amoncelés et oubliés.

Qui furent les œuvres de leurs mains débiles,
De leurs mains plus fortes pourtant
Que le Néant.
Tandis que palpitait en eux la terrestre vie
Et que leur bouche proclamait
Le nom trois fois saint de l’Art immortel.

Et quand, au matin revenu, un autre soleil
Les rappellera vers les corps assignés
À leur destinée pérégrine,
Dans quelque planète lointaine,

Chaque ombre errante, chaque âme plaintive
Dira : – j’ai fait un rêve prodigieux.

Et, sous le fouet de l’éternelle Beauté
Et de l’éternelle Mélancolie,
Les humains à nouveau dompteront –
Dans cette planète lointaine –
Les couleurs, les formes et les sons.

~ Marie Krysinska, Rythmes pittoresques, 1890

Via http://www.poetica.fr/a-propos/

26 octobre 2015

Qu'en pensez-vous?

 
La Pensée magique
(Source : Wikipedia, extraits)  
 
La pensée magique est une expression définissant une forme de pensée qui s'attribue la puissance de provoquer l'accomplissement de désirs, l'empêchement d'événements ou la résolution de problèmes sans intervention matérielle.
 
Ce type de pensée se manifeste principalement au cours de l'enfance et est, à l'âge adulte, appréhendé par la médecine comme un symptôme d'immaturité ou de déséquilibre psychologique.
 
Selon Lévy-Bruhl, la pensée magique serait un reliquat de la mentalité primitive, au sens ethnologique. (...) La pensée magique est une des caractéristiques du syndrome dit «syndrome de Peter Pan» (l'éternel enfant qui fuit ses responsabilités, ignorant ou feignant d'ignorer qu'il devient un adulte confronté aux réalités).
 
La psychologie suggère que la pensée magique constitue une tentative d'échapper à l'angoisse de l'inconnu («mieux vaut être dans l'erreur que dans l'incertitude») et au conflit intérieur. La croyance dans le pouvoir de la pensée en tant que moteur immédiat, pourrait donner une impression de contrôle ou fournir une explication a posteriori en établissant un lien de causalité entre deux événements indépendants afin d'en soustraire par avance l'angoisse suscitée par son éventuelle réapparition.
 
Selon le psychiatre Derek Bolton, la pensée magique c'est «l'explication de phénomènes réels par des causes irrationnelles».
 
Dans les démarches religieuses contemporaines, dans le développement personnel, et en particulier dans le New Age, la pensée positive, la visualisation et la notion de «créer sa propre réalité» sont des formes de la pensée magique. Selon l'astrophysicien Erich Jantsch «l'esprit a une capacité créatrice, non seulement dans la formation d'images mais également dans la transformation de la réalité extérieure».
 
Une des origines de la pensée magique dans le New Age est la croyance que ni la nature, ni Dieu ne sont créateurs du monde, que nous en serions les créateurs mais que nous nous serions perdus dans notre propre création, oubliant notre statut originel (sans pour autant perdre le pouvoir de «créer sa propre réalité»). Nous aurions choisi les circonstances de notre «incarnation» et évoluerions donc dans un univers qui est parfois considéré comme un rêve dont nous serions les rêveurs. Le New Age, où cette conception de l'esprit en relation avec le monde est très prégnante, peut utiliser des principes scientifiques, comme le principe holographique, pour illustrer ses thèses.
 
Une forte pensée magique est une phase normale du développement de l'enfant que Freud percevait comme une forme de pensée résiduelle d'une époque ancienne. Dans certains cas, elle subsiste avec le temps et s'ajoute à la liste des caractéristiques visibles des pathologies telles que la dépression, les troubles anxieux, le trouble obsessionnel compulsif ou le trouble de la personnalité schizotypique.
 
La pensée désirée est une forme particulière de la pensée magique caractérisée par la formation de croyances et de prises de décisions selon ce qui est «plaisant d'imaginer» au lieu de faire appel à des preuves ou à la rationalité.
 
La publicité comme la politique font beaucoup appel à la pensée désirée ou magique afin de motiver le consommateur ou le militant.

06 octobre 2015

Jusqu’à preuve du contraire

«Je ne mourrais jamais pour mes croyances parce que je pourrais avoir tort.» Bertrand Russell *

Preuves scientifiques que la réincarnation est une réalité
Par Nick Harding

L'âme humaine est l’objet de beaucoup de spéculations et de questionnement. Plusieurs personnes ne croient pas en l'existence de l’âme, et beaucoup de théories ont été élaborées pour suggérer que la conscience provient d'autres sources que l’âme. J'ai même écrit un article qui décrit l'une de ces théories, à savoir que c’est l’allumage des synapses dans le cerveau qui crée la conscience. Le présent article, cependant, aborde le sujet sous un angle complètement différent, puisqu’il est important de garder l’esprit ouvert lorsqu'il s’agit de spéculations, et parce qu'il y a une quantité considérable d'éléments qui suggèrent que la réincarnation est une réalité. Même s’il est impossible de quantifier scientifiquement (mesure empirique) dans le sens physique du terme, il y a suffisamment de témoignages et d’événements inexplicables répertoriés pour étayer la spéculation.

Diverses théories sur la réincarnation

De nombreuses croyances sur la réincarnation ont surgi au fil du temps. Certains croient que la réincarnation est un procédé cyclique pouvant être utilisé pour atteindre l'ultime illumination. Cette croyance particulière utilise un symbole, appelé Kundalini, représenté par un serpent qui s’enroule autour des sept chakras. Éventuellement, après avoir vécu suffisamment de bonnes vies et rempli diverses conditions spécifiques, l'individu deviendra fou ou illuminé.

Une autre théorie suggère que nous passons immédiatement de notre existence actuelle à une nouvelle vie uniquement humaine, tandis qu'une autre croyance soutient que nous pouvons nous incarner chez les animaux ou les insectes.

D’autres croient que nous avons tous la possibilité de choisir qui et ce que nous serons dans la prochaine incarnation; certains défenseurs de cette théorie soutiennent qu’il est même possible d’écrire métaphoriquement dans l’au-delà les buts et le destin de notre prochaine vie avant de naître, potentiellement avec les conseils de guides angéliques.

L’on trouve quand même une cohérence dans toutes ces croyances, c’est-à-dire, la probable existence d’une âme consciente. Un aspect de nous qui serait constitué d'une structure d’énergie unique, d’une note vibratoire unique, d’une mémoire et d’une personnalité différentes de celles que nous associons typiquement à notre vie actuelle.

Preuve scientifique

L’on peut citer les témoignages d’abductions (enlèvements) et les hypothèses basées sur des expériences hors du corps, des projections astrales et d’autres phénomènes rapportés, mais, la réminiscence de vies antérieures vérifiables reste la meilleure preuve de l'existence de l’âme. De nombreux témoignages de jeunes enfants parlant d’amis et d’événements ou de phobies et de marques de naissance reliés à une vie antérieure ont été vérifiés/confirmés.

En fait, les cas dignes d’enquête que le docteur Ian Stevenson, Ph.D. (ancien président du département de psychiatrie et de neurologie à l'École de Médecine de Virginie) avait découverts étaient si nombreux qu'il était impensable de tous les étudier. Son équipe de recherche a pris 40 ans pour compiler les statistiques et les données basées sur des enquêtes couvrant plus de 3 000 récits.

Le docteur Stevenson, disait que les marques de naissance et les anomalies congénitales correspondaient à des blessures sur des personnes décédées dont il était question : «Environ 35 % des enfants qui disent se souvenir de vies antérieures ont des taches de naissance et/ou des malformations congénitales. Ils (ou les adultes informateurs) les associent à des blessures subies dans la vie dont ils se souviennent. Nous avons examiné 210 cas de ce genre.» (1)

Histoires de vies antérieures

Dans une des études, on examiné individuellement trois enfants en détail. Environ 30 à 40 histoires incluant les noms de connaissances antérieures, les professions de personnes associées qui ont été vérifiées. Ces individus avaient aussi certaines caractéristiques physiques similaires à celles de la vie antérieure et représentées par des taches de naissance pointant vers les traumatismes de cette vie-là. Certaines histoires faisaient état de leurs biens et possessions, et ceux-ci furent facilement confirmés.

Une de mes amies du secondaire fut abasourdie lorsque son fils a commencé à lui révéler qui il avait été – son prénom et nom de famille, son travail et beaucoup d'autres petits détails. Après quelques recherches, Cassie et moi avons découvert que ce que racontait son fils Royce était correct, et que la personne décrite était décédée seulement quelques mois avant sa naissance. Bien sûr, nous ne sommes pas allés jusqu’à rencontrer les parents de la personne en question, mais c’était néanmoins fascinant.

Ainsi, tandis que l'existence âme est l’objet de tant spéculation, il semble que le meilleur avocat à sa défense est l'étude de la réincarnation. Il existe apparemment une quantité redoutable de rapports vérifiables au sujet de la réincarnation.

Qu'il s'agisse d’incarnations aléatoires, ou planifiées par notre conscience qui déciderait ce que nous deviendrons et quand, il semble y avoir suffisamment de données mesurables pour que l’hypothèse soit viable. Une chose à garder à l'esprit cependant, qui m'est arrivée au cours de ma recherche pour écrire cet article, est que cette potentielle preuve pourrait mener vers une direction complètement différente. Songez un instant  par exemple, que la même preuve puisse s'appliquer à la théorie de la mémoire akashique, que j’ai déjà analysée en profondeur dans un autre article. Il se pourrait qu’un esprit jeune et ouvert soit en mesure d'attirer les souvenirs d'un autre individu ayant un code de conscience similaire au sien... (2). Néanmoins, cela pourrait très bien servir de preuve que la réincarnation existe. Vous pouvez tirer vos propres conclusions.

http://www.learning-mind.com/scientific-research-finds-evidence-that-reincarnation-is-a-reality/

(1) Je suis tout à fait d’accord que le travail du psychiatre Ian Stevenson tend à prouver quasiment hors de tout doute qu’il y a survivance de la conscience et que celle-ci poursuit une forme quelconque de progression à travers les incarnations, entre autres terrestres. http://www.near-death.com/reincarnation/research/ian-stevenson.html

Les récits spontanés d’enfants pouvant être vérifiés/confirmés lorsque la vie antérieure est récente sont particulièrement saisissants et difficiles à contester. http://www.carolbowman.com/

Dans cette veine :
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2014/05/souvenirs-de-vies-anterieures-chez-les.html
http://airkarma-mestengo.blogspot.ca/2014/03/et-le-paradis-la-fin-de-vos-vies.html

(2) Selon mon expérience il est vrai qu’on peut se connecter accidentellement par résonance magnétique ou identification à quelqu’un d’autre, mais généralement on s’en rend compte assez vite. J’ai mentionné le phénomène dans les chapitres «Le karma de vengeance  – rôle d’agresseur» et «La robotique humaine».

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* Florilège Bertrand Russell (pour garder l'esprit ouvert...) :

«L'idée de Dieu, avec tous les concepts qui en découlent, nous vient des antiques despotismes orientaux. C'est une idée absolument indigne d'hommes libres. La vue de gens qui, dans une église, s'avilissent en déclarant qu'ils sont de misérables pêcheurs et en tenant d'autres propos analogues, ce spectacle est tout à fait méprisable. Leur attitude n'est pas digne d'êtres qui se respectent. [...] Un monde humain nécessite le savoir, la bonté et le courage; il ne nécessite nullement le culte et le regret des temps abolis, ni l'enchaînement de la libre intelligence à des paroles proférées il y a des siècles par des ignorants.»
(Pourquoi je ne suis pas chrétien)

«N'y a-t-il pas quelque chose d'un peu absurde dans le spectacle d'êtres humains qui tiennent devant eux un miroir et pensent que ce qu'ils y voient est tellement excellent que cela prouve qu'il doit y avoir une Intention Cosmique qui, depuis toujours, visait ce but... Si j'étais tout-puissant et si je disposais de millions d'années pour me livrer à des expériences, dont le résultat final serait l'Homme, je ne considérerais pas que j'aurais beaucoup de raisons de me vanter.»
(Religion et Science)

«Toute connaissance accessible doit être atteinte par des méthodes scientifiques; et ce que la science ne peut pas découvrir, l'humanité ne peut pas le connaître.»
(Religion et Science

«L'homme est un animal crédule qui a besoin de croire. En l'absence de raisons valables de croire, il se satisfait de mauvaises.»
(Pourquoi je ne suis pas chrétien)

«Dans toute discussion, le plus délicat est toujours de faire la différence entre une querelle de mots et une querelle de fond.»

«Les experts auront beau être tous d’accord, il peuvent se tromper.»

11 septembre 2015

Blogopause

En mode veille, le temps de réexaminer mes motivations.

«Ma base de données est dans le cyberespace, donc je suis interactive, je suis hyperactive, et de temps en temps, je suis radioactive.» (Emprunté à George Carlin)

Sleep Mode for awhile.

04 septembre 2015

Humour du jour

Le jour, je ne crois pas aux fantômes.
La nuit, j’ai l’esprit un peu plus ouvert.

Cinq choses que vous ne pouvez pas récupérer :
1. Une pierre une fois lancée
2. Un mot une fois dit
3. Le temps une fois passé
4. La confiance une fois perdue
5. Une occasion une fois manquée

L’âme est la même dans toutes les créatures vivantes bien que le corps de chacune soit différent. ~ Hippocrate

Ancienne manière (révolue) de régler ses karmas (pas payant du tout) :
Le karma prend trop de temps.
Je préférerais te régler ton compte maintenant.

Ou à la manière de Lao Tsu :     
"Si quelqu’un t’as offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre."