Vous pouvez trouver sur Inernet beaucoup de témoignages de réminiscence ainsi que des techniques pour ouvrir la mémoire intemporelle et vous projeter en des plans de conscience supérieurs - au lieu de tourner en rond dans l'astral, cet affreux blue-print du pattern terrestre, la pesanteur de la gravité en moins...
Fly on your own...
Un résumé du parcours évolutionnaire – pour les egos qui choisissent d’évoluer dans la matière (ce qui n’est pas un «passage obligé» par ailleurs); par contre une fois ligotés, il est assez ardu de dissoudre nos liens…
Selon un Maître de Sagesse
La cause première et essentielle à la réincarnation vient d’une volonté cosmique qui s'impose à l'ego sous la forme d’un désir de manifestation. En raison de cette subordination, l’ego copie l'action du «dieu» créateur en se projetant dans les plans inférieurs.
Il ne s’agit pas d’un désir pour la vie dans le sens où on l’entend ordinairement, mais plutôt d’un désir de manifestation plus parfaite, un désir de se sentir plus vivant et actif, un désir de pleine conscience impliquant la capacité de répondre à toutes les vibrations possibles en provenance de l'environnement sur tous les plans, de sorte que l'ego puisse atteindre à la perfection de l’empathie, c'est-à-dire, «ressentir-avec».
L'ego, sur son propre plan, est loin d'être totalement conscient, mais son niveau de conscience lui donne un sentiment de plaisir et suscite une soif de réalisation plus intégrale de la vie. C'est cette soif de l'ego, qui en fait, se cache derrière les grandes aspirations du monde pour une vie épanouie.
Ce n'est pas une pression extérieure qui ramène un individu en incarnation : il revient s’incarner parce qu'il le veut. Si l'ego n'avait pas envie de revenir, il ne reviendrait pas : mais tant que le désir pour ce que le monde peut lui donner demeure, il voudra revenir. Ainsi, l’ego n'est pas poussé contre son gré à revenir vers ce monde de troubles, puisque c’est sa propre soif intense qui le ramène.
Nous pourrions utiliser une analogie avec le corps physique. Lorsque le corps a absorbé et complètement assimilé de la nourriture, il a faim et il en veut encore. Personne n’oblige l'homme à manger : il reçoit de la nourriture et la mange parce qu'il le veut. De la même manière, tant que l'homme n'a pas assimilé et utilisé pleinement tout ce que ce monde peut lui offrir, de sorte qu'il ne désire plus rien obtenir de ce monde, il se réincarne.
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Les êtres recherchent l’incarnation par soumission à cette impulsion provenant d’une volonté cosmique, mais aussi en vertu de cette soif aveugle de manifester la vie physique, du désir de trouver un quelconque endroit où ils pourront se sentir vivants, être conscients de vivre. Durant les premières phases, de tels êtres ne peuvent pas ressentir les vibrations intenses, rapides et intelligentes de la matière hautement raffinée de leur propre plan; les mouvements forts et robustes, mais relativement lents de la matière plus dense du plan physique sont les seuls qui peuvent provoquer une réaction de leur part. Conséquemment, ce n'est donc que sur le plan physique qu'ils peuvent se sentir vivants, ce qui explique leur forte propension à renaître dans la vie terrestre.
Ainsi, pour un temps, leur désir coïncide exactement avec la loi de l'évolution. Ils ne peuvent se développer que par le biais des impacts de l’extérieur, auxquels ils sont graduellement appelés à répondre; et à ce stade précoce, ils ne peuvent les recevoir que dans la vie terrestre. Peu à peu, leur capacité de réaction augmente et s’éveille d'abord aux vibrations supérieures et plus fines du plan physique, et encore plus lentement à celles du plan astral. Ensuite, leur corps astral, qui, jusqu'à maintenant ne servait qu’à relayer des sensations à l'ego, devient peu à peu un véhicule défini qu’ils peuvent utiliser, et leur conscience commence à se centrer dans l’émotion plutôt que la simple sensation physique.
À un stade ultérieur, mais toujours pour apprendre à répondre aux impacts de l'extérieur, les egos parviennent à centrer leur conscience dans le corps mental, à vivre dans et selon l’imagerie mentale qu'ils ont formée pour eux-mêmes, et ainsi à gouverner les émotions par l’esprit.
Enfin, encore plus loin sur le chemin de l'évolution, l’ego parvient à se centrer dans le corps causal, et peut réaliser sa vraie vie. Arrivés à cette étape, les egos n’ont plus besoin de s’incarner sur terre.
Mais pour le moment, nous avons affaire à une majorité d’egos moins évolués, à des personnalités issues des plans inférieurs de la vie qui avancent à tâtons en agitant leurs tentacules dans l'océan de l'existence. Mais ils ne sont nullement conscients du fait que leurs personnalités sont les instruments qui les feront grandir. Ils ne voient rien de leur passé ni de leur futur, ni ne sont conscients de leur propre plan. Néanmoins, comme ils accumulent lentement de l'expérience, et l’assimilent, le sentiment que certaines choses sont bonnes et d'autres mauvaises se développe – un début de conscience. Peu à peu, à mesure qu'ils évoluent, cette conscience se manifeste plus clairement dans leur nature inférieure, devenant un guide de conduite plus efficace.
Au moyen des opportunités offertes par les éclairs de conscience, auxquels nous avons déjà fait allusion, les egos plus évolués se développent à un point où ils étudient leur passé, traçant l’ensemble des causes en action, apprenant beaucoup de la rétrospection, de sorte que les impulsions transférées au plan inférieur deviennent plus claires et nettes, se précisent d’elles-mêmes dans la conscience inférieure en tant que fermes convictions et intuitions. Prenons soin de distinguer l'intuition véritable de la pseudo-intuition – une impulsion née du désir qui n’est pas supérieure au raisonnement mais plutôt inférieure. Il est inutile de souligner que l’imagerie mentale (les pensées) des niveaux inférieurs, ou de la forme, n’atteignent pas les mondes supérieurs.
Au plan causal, toute illusion disparaît. L’ego reconnaît ses semblables et voit en chacun d’eux sa propre nature royale, l’humain immortel qui passe de la vie à la Vie avec tous ses liens intacts et rattachés à l’être réel.